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Alaykum assalam. 
Félicitations, voeux et prières à l'occasion des anniversaires de nos bien-aimés, le Prophète Muhammad et Imam Ja'far Al Sadiq 
Allahumma salli ala Muhammad wa Ale Muhammad wa 'ajjal farajahum  🙏🙏🙏
Jumu'a Mubarak

 

17 Rabi al Awwal !17 Rabi al Awwal !
17 Rabi al Awwal !

LA NAISSANCE DU PROPHÈTE MOHAMMAD ET LES QUARANTE PREMIÈRES ANNÉES DE SA VIE

Lieu et Date de Naissance

Le Prophète de l'Islam, Mohammad (Que la paix soit sur lui et sur sa sainte famille), est né à la Mecque, l'année où Abraha B. al-Achram, le vice-roi éthiopien du Yémen, de religion chrétienne, envoya une expédition contre la Mecque pour détruire la Ka'bah. Cette année-là fut baptisée 'Âm al-Fîl (l'Année de l'Éléphant), du nom de l'expédition, étant donné que les Arabes virent un éléphant pour la première fois à cette occasion. Les envahisseurs sont mentionnés dans le Coran sous la dénomination de "Açhâb al-Fil" (les Gens de l'Éléphant). Ils périrent par la Colère Divine:

«N'as tu pas va comment ton Seigneur a traité les hommes de l'Eléphant? N'a-t-IL pas détourné leur stratagème, envoyé contre eux des bandes d'oiseaux qui leur lançaient des pierres d'argile? IL les a ensuite rendus semblables à des tiges de céréales qui auraient été mâchées». (Sourate al-Fîl, 105: 1-5)

Quarante-cinq ou cinquante-cinq jours après l'expédition, le saint enfant est né, un vendredi, dans une maison connue sous l'appellation de Che'b Abî Tâlib.

La date de naissance retenue par les Chiites comme étant la plus probable est le 17 Rabî' al-Awwal, alors que les Sunnites retiennent le 12 Rabî ' al-Awwal, comme étant la date correcte. Toujours est-il que même entre eux-mêmes, ni les Shî'ites ni les Sunnites ne sont unanimes sur une date de naissance précise. Selon le calendrier chrétien, Cassin de Perceival, retient le 29 août 570 (après J. -C.) comme la date de naissance du Saint Prophète.

Le Nom

Âminah, la mère de Mohammad, n'avait senti ni gêne ni pesanteur due à sa grossesse et, de ce fait, ne savait pas qu'elle était enceinte. Elle apprit la nouvelle de sa grossesse dans une vision. Plus tard, elle rêva d'un ange qui lui suggéra de nommer son enfant Ahmad ou Mohammad. Elle appréhendait de tels rêves, et pour en conjurer les mauvais effets, on lui conseilla de porter quelque médaillon de fer, ce qu'elle fit jusqu'à la délivrance. L'ancêtre de Mohammad, c'est-à-dire Ismâ'îl, avait reçu son nom de la même façon; d'autres Prophètes aussi. (Voir Genèse XVI-11: «L'Ange du Seigneur lui dit: "Voici que tu es enceinte et tu enfanteras un fils. Tu l'appelleras du nom d'Ismâ'î1, car le Seigneur a entendu ton affliction"»; et Genèse XVII-19: «Et Dieu dit (à Abraham): "C'est Sarah, ta femme, qui t'enfantera un fils et tu l'appelleras du nom de Isaac"», et St. Matthieu, I-2: «Tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus».

Dès qu'il fut né, un messager fut envoyé à 'Abdul- Muttalib pour lui communiquer l'heureuse nouvelle de la naissance de l'enfant béni qui avait apporté avec lui une lumière soudaine(8) qui illumina tout le lieu sur le moment. 'Abdul-Muttalib accourut joyeusement vers l'enfant, le prit dans ses bras et le porta à la Ka'bah pour remercier Dieu de ce cadeau. II l'appela Mohammad, ce qui signifie en arabe "Celui qui est loué". Ce nom fut justifié par le Prophète après avoir reçu sa mission, pour le désigner comme le Paraclet promis.(9) (Voir "Le Nouveau Testament", Jean, XIV-26, XVI-27). Le septième jour après sa naissance bénie, un festin fut organisé par 'Abdoul-Muttalib avec grand éclat pour célébrer l'heureux événement.

La Mort de 'Abdullâh

Le père de Mohammad, 'Abdullâh, fils de 'Abdul- Muttalib, n'avait pas vécu assez longtemps pour voir la naissance de son fils.(10) Laissant sa femme enceinte, 'Abdullâh était parti en voyage d'affaires pour la Syrie. Sur le chemin du retour, il tomba gravement malade et il fut abandonné par la caravane à Médine, auprès des proches parents maternels de son père. En apprenant la nouvelle de la maladie de 'Abdullâh, 'Abdul-Muttalib envoya son fils Hârith pour le ramener à la Mecque, mais il était déjà trop tard. Hârith retourna donc pour rapporter la triste nouvelle de la mort de son frère et pour mettre toute la maison en deuil. 'Abdullâh n'était âgé que de 25 ans. Son vieux père l'aimait tendrement parce qu'il possédait ses traits et ses talents personnels qu'aucun de ses frères ne portait. La nouvelle porta un coup mortel à sa jeune femme. Elle ne put survivre longtemps à sa disparition. Lorsqu'il la quitta, ils venaient à peine de se marier. La seule consolation qui lui resta fut l'enfant. Mais le chagrin pesa si lourd sur sa santé que la fontaine de ses seins tarit, ne lui laissant aucune possibilité d'allaiter le nouveau-né.

L'Allaitement de Mohammad

Ainsi, celui-ci fut confié tout d'abord à Thawbiyyah, une servante d'Abou Lahab, son oncle, pendant une courte période. Plus tard Halîmah, une femme bédouine le prit en nourrice et l'éleva parmi les siens, les Banu Sa'd - la plus noble des races bédouines - qui habitaient sur les hauteurs au sud de Tâ'if.

Les femmes bédouines avaient l'habitude d'allaiter les enfants des citadins, et Halîmah était suffisamment riche pour prendre en charge Mohammad, et contrairement aux habitudes des tribus bédouines qui vivaient constamment en guerre les unes contre les autres, elle resta paisiblement à la maison pendant toute la période où elle prit soin de Mohammad. Halîmah garda Mohammad avec elle pendant environ cinq ans, au terme desquels il devint suffisamment grand pour n'avoir plus besoin des soins de sa nourrice. Halîmah le rendit donc à contrecur à sa mère Âminah.

La Mort de Âminah

Tout de suite après(11), Âminah se rendit à Médine (575 ap. J. -C.) pour montrer le petit garçon aux proches parents maternels de son père, emmenant avec elle Mohammad et Um Aymân, la servante de son défunt mari; ou plutôt elle voulait consoler son cur qui brûlait de jeter un regard sur le monticule de terre sous lequel son mari avait été enseveli à Médine. Durant son court séjour d'environ un mois à Médine, Âminah sentit une défaillance dans son cur. Elle se hâta de rentrer, mais pendant son voyage de retour elle mourut à Abwa, à mi-chemin entre Médine et la Mecque, et elle y fut enterrée. Um Aymân ramena Mohammad à la Mecque où il fut pris en charge par son grand-père 'Abdul- Muttalib qui avait atteint l'âge respectable de quatre-vingt ans. Mohammad avait alors six ans et était traité par son grand-père avec une tendresse infinie. Um Aymân était encore sa nourrice.

La Mort de 'Abdul-Muttalib

La garde de 'Abdul-Muttalib ne dura toutefois qu'environ deux ans.(12) Il rendit le dernier soupir en 578 ap. J.-C., laissant derrière lui l'orphelin à l'âge de huit ans. Mohammad sentit amèrement cette perte et il suivit le convoi funèbre les larmes aux yeux.

A la Garde d'Abû Tâlib

Alors qu'il se trouvait sur son lit d'agonie, 'Abdul- Muttalib avait embrassé Mohammad pour la dernière fois et l'avait confié à ce moment-là à son fils Abû Tâlib, le demi-frère (par la mère) du père de Mohammad, en lui enjoignant de traiter l'orphelin aussi tendrement que s'il avait été son propre fils. Il avait dit: «Ils doivent prendre soin de ce beau petit garçon: rien dans leur famille n'est plus précieux que lui». Abû Tâlib avait promis très affectueusement de le faire, et son comportement ultérieur montra combien il tint scrupuleusement parole. Il aima l'enfant tendrement, il le faisait dormir au chevet de son propre lit et l'emmenait avec lui partout où il allait. Cela continua jusqu'à ce que Mohammad ait environ vingt ans.(13)

(Le dévouement d'Abû Tâlib pour Mohammad pendant sa jeunesse et la protection qu'il lui avait assurée contre l'hostilité des Quraych à son égard seront expliqués ultérieurement. Sa femme Fâtimah Bint Asad - la mère de 'Alî - ne fut pas moins ardente dans son affection pour Mohammad qu'elle traita comme son propre fils).

Le Voyage de Mohammad en Syrie

Abû Tâlib décida un jour d'entreprendre un voyage d'affaires en Syrie (528 ap. J.-C.), avec l'intention de laisser Mohammad à la Mecque. Mais l'enfant refusa de se séparer de lui et s'accrocha tellement à son oncle que celui-ci en fut profondément touché. Ne pouvant pas le voir pleurer, il consentit à l'emmener avec lui en Syrie.

Il est à noter que pendant ce voyage, lorsque la caravane fit halte à sa dernière étape vers Bostra, Abû Tâlib se reposa près d'une église de moines nestoriens. Là, l'un de ceux-ci, dont le nom était Boheira ou Sergius, remarqua qu'un nuage couvrait de son ombre Mohammad.(14) Aussi vint-il près de lui lorsqu'il s'assit sous un arbre(15) qui se plia comme pour présenter ses respects à Mohammad, et examina-t-il méticuleusement ses traits. Il vit alors une impression pareille à un grand grain de beauté, de la taille d'un uf de pigeon, entre ses deux épaules (le sceau, ou la pièce justificative de sa Mission Divine), ainsi que certaines indices sur son visage, ce qui lui donna la conviction d'avoir affaire à la personne prédite dans l'Ecriture comme le futur Prophète. Après un peu de méditation et de contemplation, il conseilla à Abû Tâlib de protéger le garçon contre les innombrables dangers qui, dit-il, l'attendaient et qui émaneraient de son propre peuple dont il était destiné à être le Sauveur.

La Disposition d'Esprit de Mohammad

Etant donné que Mohammad était né et avait été élevé dans la famille sacerdotale des gardiens du sanctuaire de la Ka'bah, et qu'il était naturellement doué d'un esprit pensif et méditatif, l'ordre et la bienséance de la maison d'Abû Tâlib, les offrandes pieuses et les prières dévotes faites par lui-même et ses proches, l'observance scrupuleuse des rites sacrés, et surtout l'environnement sacré et impressionnant du Sanctuaire lui-même, laissèrent une forte impression sur l'esprit de Mohammad et lui inculquèrent une tendance à la dévotion à l'Omnipotent et Omniprésent Seigneur.

Source et lecture intégrale gratuite :http://www.bostani.com/livre/histoire-des-premiers-temps-de-l'islam.htm#_1_20

17 Rabi al Awwal !

LE MOUVEMENT SCIENTIFIQUE D’IMAM ṢĀDIQ (AS)
Imam Ṣādiq (as) a vécu à une époque où il y avait une interaction réelle et profonde entre la pensée et la connaissance islamiques, et celle des autres nations. La philosophie et la pensée d'autres nations ont été traduites de langues étrangères spécialement du grec et du persan en arabe. Les musulmans étudiaient ces sciences, y ajoutaient, les enrichissaient et en élargissaient la portée. En conséquence, un mouvement actif, idéologique et scientifique a émergé. Cette intrusion et cette interaction culturelle ne sont pas passées sans susciter des réactions de la part des musulmans. Et ainsi un courant de suspicion et d'incrédulité s'est élevé dans la communauté musulmane. Des groupes de personnes qui ont adopté la dialectique et embrassé des vues déviantes ont pris racine.
Au milieu de ces conditions difficiles, et des activités scientifiques et culturelles qui ont suivi l'émergence de diverses écoles de pensée, Imam Ṣādiq (as) a vécu et exercé ses responsabilités de chercheur et d'enseignant inégalé dans les domaines culturel et religieux. Même si les dirigeants et leurs rédacteurs ont essayé d'effacer l'image de ce grand homme, il est resté comme une étoile brillante dans le ciel de l'Islam, et une source riche de connaissances islamiques.
Pendant la vie de son père, il a aidé à la création de l'université d'Ahl al-Bayt (as) à la mosquée du Prophète (as). Leurs principaux objectifs étaient la défense des croyances islamiques et la diffusion de l'islam. Après le martyre de l’Imam Bāqir (as), Imam Ṣādiq (as) continué à mener à bien la tâche de développer cette école et de défendre le monothéisme. Toute une génération de conférenciers, de prédicateurs, de philosophes, de savants, etc., est diplômée de cette école. Aucun autre Imam musulman n'a été autant visité et interrogé sur les différentes sciences islamiques, spécialement l'exégèse coranique, les traditions, les croyances, l'éthique, etc., tout comme l'Imam Bāqir (as). En effet, c'est sous la direction de l'Imam Ṣādiq (as) et de ses nobles ancêtres et fils que les musulmans ont trouvé le droit chemin qui les a conduits à la pure Sharī'a.
Personne n'était capable de créer un tel mouvement scientifique dans cette ère chaotique et sombre; seul celui qui méritait ce grand statut était celui qui avait une mission divine et était soutenu par Allah, de sorte qu'il serait en mesure de se rapporter à l'invisible par le pouvoir de la révélation, la pureté de l'âme et la méfiance de Dieu. Ainsi il a obtenu les vérités de la connaissance de l'océan illimité de la connaissance Divine, et les communique à ceux qui apprécieraient leur valeur.
Seul le saint Imam Ṣādiq (as) était digne d'une telle position, et c'est lui seul qui, en se retirant de la politique et des controverses politiques depuis le début de son Imamat, fit de grands efforts pour répandre la connaissance islamique, les traditions authentiques de la vraie religion, et la diffusion des ordonnances et des enseignements ainsi que la formation des musulmans.
L'ère de l'Imam Ṣādiq (as) était en fait l'âge d'or de la connaissance et de la promulgation des ordonnances divines et de l'éducation des disciples qui porteraient chacun le flambeau brillant de la connaissance dans les coins et recoins du monde. Faire des efforts pour guider les gens à travers la connaissance de soi et la connaissance de leur Seigneur.

Source:
https://www.facebook.com/476332719376685/posts/1002738963402722/

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