Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bismihi Ta’âlâ

Avis aux lecteurs

La Librairie de l’Orient (Edition al-Boraq), animée par le désir malsain de s’enrichir rapidement au détriment et au mépris des droits d’autrui, et profitant de mon éloignement au Canada, s’est livrée à un véritable plagiat en rééditant sans ma permission et malgré mon opposition au moins deux de mes publications :

Les Droits de la Femme en Islam

Do’ä Kumayl

J’attire donc l’attention de nos lecteurs sur le caractère illégal et frauduleux de ces rééditions, fondées sur l’usurpation des efforts et des droits d’autrui. Il est donc illicite (harâm) d’acheter, de vendre et de lire tout livre dont je suis le traducteur et l’éditeur et qui est réédité et distribué par :

Librairie de l’Orient (Édition al-Boraq).

18, rue des Fossés Saint Bernard

75005 Paris

Cet avis vaut également pour trois autres de mes publications rééditées dans le même souci mercantile par :

Publication Ansaryan (Qom, Iran)

Philosophie de l’Islam

Les Droits de la Femme en Islam

L’Ecole d’Ahl-ul-Bayt, première des cinq Ecoles juridiques musulmanes

De même je recommande aux lecteurs ayant acheté de tels livres de les rendre aux libraires et de leur demander de les rembourser en leur rappelant le caractère illégal et illicite de ces publications.

Depuis plus de 15 ans nous nous sommes appliqué à traduire et à éditer des textes et des livres islamiques en français dans le souci principal de permettre au public francophone de s’instruire dans ce domaine. Loin de tout esprit mercantile, nous avons pris un soin particulier pour que les prix des livres que nous éditons soient modiques et à la portée de tout le monde, nous contentant de couvrir à peine nos coûts de production . Nous avons poussé encore plus loin notre souci de donner l’accès de nos publications aux lecteurs par tous les moyens, en consacrant une partie du tirage à la distribution gratuite pour que les lecteurs qui n’ont pas les moyens financiers d’acheter nos livres (notamment en Afrique), de l’obtenir gratuitement. Mieux, nous avons mis la majorité de nos publications sur internet afin de permettre à ceux qui n’ont pas la possibilité de se les procurer, de les consulter et même de les télécharger sans aucun frais.

Malheureusement des éditeurs rapaces, profitant de notre exil loin du lieu de leurs activités, se sont livrés sans vergogne à un véritable plagiat en rééditant à peu de frais certaines de nos publications, pourtant disponibles, s’emparant du fruit de nos efforts, et s’appropriant sans scrupules nos droits de propriété intellectuelle et de copyrights. Ce faisant, ils nous empêchent de couvrir les coûts de production de nos livres, et nous condamnent à cesser nos activités, afin de pouvoir imposer les prix exorbitants qui leur permettent de s’enrichir à nos dépens et au détriment des lecteurs.

Les livres islamiques ont pour but de faire connaître la morale islamique et de promouvoir sa pratique. Or, quel crédit peut accorder le lecteur aux enseignements de l’Islam, contenus dans ces livres, lorsque les éditeurs en cause, qui sont censés les véhiculer, font eux-même fi de cette morale islamique en pratiquant ouvertement la violation des droits et des propriétés d’autrui, lorsqu’ils vendent au public des livres islamiques usurpés ???!!!

Abbas AHMAD Al-Bostani

****

CE QUI VAUT POUR LES UNS DE SON VIVANT VAUT POUR TOUT LE MONDE EN SON ABSENCE.. Où nous assistons à la spoliation de ses orphelins et veuves (alors que NOUS DEVRIONS LES PRENDRE EN CHARGE).. par des gens sans scrupule... et que je ne cesserai de dénoncer que lorsqu'ils reviendront dans la voie légale.. (ndlr)

- QU'AVEZ-VOUS FAIT POUR LUI ALORS QUE VOUS LUI DEVEZ TANT?! (ndlr)

****

Depuis mon enfance, je voyais partout accrochés sur les murs des

magasins, des maisons et des mosquées etc. des posters ou des

tableaux calligraphiques portant cet écrit :

"Méfie-toi de la méchanceté (ou malveillance) de celui

envers qui tu a été bienfaisant (ou celui à qui tu as rendu

service)"

" أِتَّقِِ شَرََّ مَنْ أحْسَنْتَ إلَیْھِ"

Ittaqi charra man ahsanta ilayhi

Je pensais toujours qu'il s'agit sûrement d'un hadith du Prophète (P),

puisqu'il est notoirement connu et largement répandu dans tout le monde

arabe ou même arabo-musulman. Mais finalement j'ai appris que

beaucoup de spécialistes de la science de hadith contestent

l'appartenance de ce dire au Saint Prophète et l'attribuent plutôt à un sage

de l'islam. Mais qu'importe ! Toujours est-il, que cet adage, sagesse,

aphorisme ou sentence attire tellement les Musulmans que ceux-ci lui

attribuent presque un aspect de sainteté. Pourquoi?

Personnellement depuis mon jeune âge, j'éprouvais inconsciemment ou

instinctivement une certaine attirance pour cet adage ou hadith sans

savoir pourquoi et sans méditer sur son contenu. Mais parfois, lorsque

j'essayais de penser à sa signification, je le trouvais contraire au bon sens,

contre nature, anormal, car je sais que lorsque je rends service à

quelqu'un, ou fais un acte de bienfaisance envers quelqu'un, celui-ci est

content et les signes de reconnaissance se dessinent sur son visage. Je ne

pouvais pas imaginer qu'une personne que j'aide, à qui je fais plaisir,

sauve, ou à qui je porte secours, ou montre un signe de bienveillance

puisse répondre à mon acte de bonté évidente par une méchanceté ou un

acte de malveillance, lors même il s'agissait d'un méchant ! En outre, cet

adage qui paraît contraire au sens moral inné chez l'homme, contredit les

préceptes de l'islam, qui incitent tellement à la bienfaisance, qu'ils nous

recommandent d'être bienfaisants même envers ceux qui nous font du

mal. Le Prophète (P) ne dit-il pas dans un hadith célèbre :

"Sois bienfaisant envers celui qui t'a fait du mal" ?

(أحْسِن إلى من أساء إلیك)

Et :

et l'Imam Ali (p) confirme :

" Il me plaît chez un homme qu’il pardonne à celui qui l’a opprimé, qu’il

reprenne contact avec celui qui a rompu avec lui, qu’il donne à celui qui a

refusé de lui donner et qu’il réponde au préjudice par la bienfaisance."

یُعْجِبُني مِنَ الرَّجُلِ اَنْ یَغْفو عَمَّنْ ظَلَمَھُ وَیَصِلُ مَنْ قَطَعَھُ وَ یُعْطي مَنْ حَرَمَھُ

وَیُقابِلَ الاِساءةَ بِالاِحْسانِ

Quant au noble Coran, il exclut catégoriquement toute autre récompense

à la bienfaisance que la bienfaisance :

" Y a-t-il d'autre récompense pour le bien, que le bien? "

ھَلْ جَزَاءُ الإِحْسَانِ إِلاَّ الإِحْسَانُ

(sourate al-Rahmân / Le Miséricordieux : 55 /60)

(...)

La signification du hadith

J’ai procédé à un sondage informel auprès de frères et soeurs

musulmans de différents niveaux de connaissance dans le

domaine de hadith, et comme je l’avait prévu, tout le monde

était d’accord que le hadith qui nous occupe signifie selon son

sens apparent qu’il faut se méfier, se mettre en garde contre,

éviter le mal, la malveillance, la méchanceté de celui à qui nous

rendrions service, envers qui nous accomplirions un acte de

bienfaisance, que nous aiderions ou ferions montre de

bienveillance.

Pris ou compris dans ce sens, ce hadith inciterait les gens à

éviter d’être bienfaisants, ou du moins à rester très prudents

dans l’accomplissement d’un tel acte, ce qui est impossible, car

cela contredirait l’esprit et la lettre de l’islam, qui à travers

d’innombrables hadiths et versets coraniques encourage,

commande et recommande la bienfaisance, et appelle et incite

les croyants à être bienfaisants, sans réserve ! Une telle lecture

de ce hadith s’oppose même à tous les codes aussi bien positifs

que religieux. Par exemple le concept «non assistance à

personne en danger » est un délit puni par la loi, et est

indirectement un appel à la bienfaisance.

En fait ce hadith vise à avertir que répondre à un acte de

bienfaisance par un acte de malfaisance est particulièrement

révoltant, répugnant, odieux, exécrable, infâme, ignoble. En un

mot un acte exceptionnel, qui fait exception à la règle, laquelle

veut que la seule réponse à la bienfaisance soit la bienfaisance,

la bienveillance, la reconnaissance, exprimée ou ressentie dans

le coeur, au tréfonds de l'âme. C’est un avertissement aussi bien

pour celui qui pourrait commettre un tel acte, qu’à celui qui le

subirait. Avertissement au premier pour lui rappeler le caractère

gravissime de son acte, au second pour lui dire que cet acte

odieux, malgré sa gravité ne doit pas le détourner de son devoir

de rester bienfaisant ni le dévier de la voie de la bienfaisance.

En troisième lieu, le hadith attire notre attention sur la perfidie

de l’auteur d’un tel acte et sur l'importance de rester vigilants

vis-à-vis des gens capables de commettre une telle ignominie, et

même de nous abstenir d’être bienfaisants envers cette catégorie

de gens ignobles, car se faire mal ou s'exposer au mal en

connaissance de cause est un acte répréhensible en Islam. Mais

comment reconnaître ou deviner a priori une personne capable

d'une telle abjection ou vilenie pour nous abstenir d'être

bienfaisants envers elle afin de ne pas subir son méfait, sans

risquer de nous détourner de notre devoir islamique de pratiquer

la bienfaisance !!?

Un hadith de l'Imam Ali (p) et un vers de poésie arabe devenu

un proverbe ou adage très répandu, dont le contenu est incarné

dans certains traits de caractère très saillants de notre ami M. X.

et auxquels je n'vais pas accordé beaucoup d'importance, nous

fournissent des éléments de réponse précieux à cet égard.

L'Imam Ali nous avertit :

"Ne fréquente pas celui à qui le ‘aql (le bon sens) manque ni ne

sois bienfaisant envers celui à qui les bonnes racines font

défaut (déraciné, de mauvaise naissance), car le premier te

portera préjudice lorsqu’il veut te rendre service, et le second, de

par sa nature, a tendance à faire du mal à celui qui lui fait du

bien."

لا تَصْطَحِبْ مَنْ فاتَھُ العَقْلُ ولا تَصْطَنِعْ مَنْ خانَھُ الاَصْلُ فَاِنَّ من لا عَقْلَ لَھُ

یَضُرُّكَ مِنْ حَیْثُ یَرى اِنَّھُ یَنْفَعُكَ وَ اِنَّ مَنْ لا اَصلَ لَھُ یُسيءُ اِلى مَنْ اَحْسَنَ

اِلَیْھِ (الامام علي-ع)

Et l'adage arabe dit :

Si tu honores quelqu'un de noble, tu le possèdes

et si tu honores quelqu'un d'ignoble, il se révolte

اِذا أنت أكرمت الكریمَ مَلكتھ واِن أنت أكرمت اللئیمَ تمرَّدا

Ithâ anta akramta-l-karîma malaktuhu,

wa in anta akramta-l-la'îma tamarradâ

...

ABBAS AHMAD AL-BOSTANI

Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le sentier d'Allah qu'ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients. (Sourate El Baqara – 2, verset 154)


*******
"En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres. Ceux donc qui ont émigré, qui ont été expulsés de leurs demeures, qui ont été persécutés dans Mon chemin, qui ont combattu, qui ont été tués, Je tiendrai certes pour expiées leurs mauvaises actions, et les ferai entrer dans les jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, comme récompense de la part d'Allah." Quant à Allah, c'est auprès de Lui qu'est la plus belle récompense. (Sourate Al 'Imran – 3, verset 195)
Ceux qui émigrent dans le sentier d'Allah et qui sont tués ou meurent, Allah leur accordera certes une belle récompense, car Allah est le meilleur des donateurs. Il les fera, certes, entrer en un lieu qu'ils agréeront, et Allah est certes omniscient et indulgent. (Sourate El Hadj – 22, versets 58-59)

Allahumma salli ala Muhammadin wa Âle Muhammad wa 'ajjal farajahum! YA HUWA MALIK UL HAQQ UL MUBIN ACCORDE LUI AINSI QU'A SES PROCHES ET A TOUS LES SIENS LA RICHESSE ETERNELLE, ameen (ndlr)

ILLEGAL, suivi de "Méfie-toi...", de ABBAS AHMAD AL-BOSTANI
Tag(s) : #abbas ahmad al-bostani, #bien, #Hadiths, #coran, #du'â', #nahj-ul-balâghah, #prières
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :